Nice-Côte d’Azur aéroport – Voir du ciel les Alpes plonger dans la Méditerranée

L’aéroport Nice Côte d’Azur est, pour le nombre de passagers, le deuxième de France après Paris. C’est aussi, dans le monde, l’un des aéroports qui offre, à l’atterrissage comme au décollage, l’une des plus impressionnantes vues du ciel.

La plateforme de réservation de jets privés, PrivateFly, interroge chaque année pilotes, voyageurs et passionnés d’aviation pour classer les plus beaux paysages d’atterrissage ou de décollage. Dans ce palmarès, Nice Côte d’Azur se situe à la troisième place mondiale, derrière Donegal (Irlande) et Barra (Ecosse), devant Queenstown (Nouvelle Zélande), Saba (Antilles néerlandaises), Orlando Melbourne (Etats-Unis), Toronto Billy Bishop (Canada), Londres City (Angleterre), Saint-Martin (Antilles néerlandaises), Miami (Etats-Unis).

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On décolle pour le Sud

Lorsque décolle de Nice Côte d’Azur on contemple littéralement la plongée des Alpes dans la Méditerranée : au premier plan, le scintillement marin rejoue inlassablement les notes de Claude Debussy , puis les plages, la mythique Promenade des Anglais, frange de la mince bande littorale qui forme la Riviera Côte d’Azur, la French Riviera. Parfois, l’amorce du virage de l’aéronef survole le port Lympia, le cap de Nice, la rade de Villefranche, ses yachts, ses paquebots de croisière. Le virage sur l’aile droite s’accentue juste après que l’on ait admiré la presqu’île de Saint-Jean Cap Ferrat. Si l’on part vers le sud, cap sur les flots de la Méditerranée.

Ou bien vers le Nord

Si l’on part plutôt vers Paris ou le nord de l’Europe, une fois pris de la hauteur pour revenir boucler au dessus de la ville, très vite ce sont les premières collines, le vignoble de Bellet, la vallée du fleuve Var, ancienne frontière entre la France et les Etats de Savoie, la chaîne des Baous qui forme une barre têtue, premiers contreforts des Préalpes. On dépasse le confluent du Var et de l’Estéron, on monte encore vers les cimes enneigées du massif du Mercantour et de son point culminant à 3.143 mètres, le mont Gelas. Entre sommets et lacs, les Alpes se dressent majestueusement sous le regard du voyageur.

Depuis les pistes de Nice-Côte d’Azur, au niveau de la mer, jusqu’à ce sommet, on vient de parcourir le plus grand différentiel d’altitude aérien au décollage en France et parmi les plus spectaculaires au monde.

On atterrit à Nice-Côte d’Azur

Dans le sens de l’arrivée, la procédure d’atterrissage la plus fréquente, Ouest-Est, fait déboucher l’aéronef au niveau de la côte varoise. On détaille l’archipel des Iles d’Hyères, les plus grandes : Porquerolles, Port Cros, l’Ile du Levant. Cap Bénat, la Baie du Lavandou. Juste après on atteint la presqu’île de Saint-Tropez, son petit golfe, Sainte-Maxime. Saint-Raphaël et déjà l’Estérel, son granit rouge. Superbe survol du golfe de la Napoule, baie de Cannes. L’avion est assez bas pour distinguer clairement le Carlton puis la pointe de La Croisette, les Iles de Lérins, la plus grande, Sainte-Marguerite avec le fort où fut emprisonné le « Masque de Fer », et Saint-Honorat, son monastère, l’Ilot Saint-Férréol avec sa tour. Juan-Les-Pins, ses plages, le cap d’Antibes, son phare de la Garoupe et la plage de la Salis, le Fort Carré, œuvre du Maréchal Vauban, protège, le port Vauban où mouillent les plus grands yachts de la Méditerranée. Nous voilà sur la Baie des Anges, avec l’impression d’amerrir, les immeubles formant des vagues du port Marina-Baie des Anges, l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer, illuminé les nuits d’été, avec feux d’artifice. Les roues qui touchent la piste. « Bienvenue à l’aéroport de Nice-Côte d’Azur ! ».

Nice Côte d’Azur est, avec Cannes-Mandelieu, l’un des points d’arrivée privilégiés d’Europe en jet privé. C’est notamment l’aérogare privée du prince Albert II de Monaco et de la famille princière.

Cet article fait partie d’une série consacrée à Nice