Alba – Il Castello di Guarene, paradis dans les nuages

Castello di Guarene. Amélie dans le grand escalier. Robe fendue. The sexy french lady.
Castello di Guarene. Amélie dans le grand escalier.

Un fief des Roero, Comtes de Guarene

Perché au sommet d’un éperon rocheux, au-dessus du village, le château de Guarene domine fièrement le village de Guarene, la ville d’Alba, la vallée du Tanaro, les collines du Roero et, sur l’autre rive, des Langhe.  On y jouit ainsi d’une vue époustouflante, à 360°, sur les vignobles où l’on produit le Barolo, les champs de blé, les bosquets, où l’on récolte les noisettes de la plus célèbre pâte au chocolat, les châtaignes et surtout la fameuse truffe blanche d’Alba. Un paysage classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les comtes de Roero, dont le nom se confond avec celui de la contrée, qui possèdent au sommet de moult collines alentour, une dizaine de châteaux, ont édifié ici le plus prestigieux de leurs fiefs. 

Carlo Giacinto Roero, élève de Juvara

Ce château de l’époque du baroque italen, avec ses salles de bal, de musique et de jeux, entouré de jardins à l’italienne et de jets d’eau, a été, bâti à partir de 1726, à l’initiative et sur les plans dessinés personnellement par Carlo Giacinto Roero Comte de Guarene, sur le socle d’une forteresse médiévale qui forme encore les premier niveau, avec ses arcs voûtés de type roman, toutes en brique, ses grandes cheminées, ses souterrains et ses salles sous la roche, dont la piscine d’intérieur.

Carlo Giacinto Roero était un ami et élève du célèbre architecte du baroque piémontais, Filippo Juvarra, architecte de cour de la famille de Savoie. C’est donc un exemple de baroque piémontais. L’ouvrage, sur trois niveaux, haut de 25 mètres sera repris, à la mort de Carlo Giacinto, en 1749, et terminé par le comte Trajano Giuseppe Roero, son fils.

La visite du Roi

Victor-Amédée III, roi de Sardaigne et duc de Piémont, vint le visiter accompagné de la reine en 1773. Plusieurs pièces, furent remaniées pour l’accueillir. Les décorations du château regorgent de souvenirs de cet évènement.

Un monument baroque avec tout son mobilier d’époque

Le château est classé monument historique. Pas une cloison, pas un sol, pas un plafond n’ont été modifiés. Cela limite à seulement douze le nombre de suites qu’offre ce palais devenu un hôtel. Fait rare : Les propriétaires, MM. Artusio et Gallo ont tenu à ce que les chambres et les suites conservent non seulement le style des derniers comtes  Roero de Guarene mais les mobiliers et les authentiques tableaux et portraits de la famille, tentures et lits à baldaquin, une partie du château est d’ailleurs un musée.

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Castello di Guarene. Amélie dans la salle à manger d’hiver

Amélie chez le Comte, un accueil parfait

L’accueil et le service sont tout en délicatesse, en attentions et en gentillesse, étaient lors des premières venues d’Amélie, sous la direction de Rita Pili. Presse française rien que pour vous…

Le petit déjeuner où tout ce qui se confectionne est réalisé par le chef, est un régal. Ce fut une grande spécialité de Davide Odore, en particulier sa crème glacée vanillée. Un jour radieux, une table fut spécialement installée dans le jardin, contre la balustrade surplombant la vallée, pour le petit déjeuner d’Amélie. Comme elle avait exprimé son goût pour les huîtres, on lui fit la surprise de lui en servir, accompagnée de Prosecco extra dry frappé.

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Castello di Guarene. Amélie au restaurant Al Castello, salle d’hiver.

Pour installer la salle à manger, le Castello offre l’embarras du choix : en rez-de chaussée, la salle médiévale « Le Velle » ainsi dénommée en raison des neufs petites voûtes plein cintre de briques qui forment son plafond, supporté par d’immenses piliers, convient à une gastronomie piémontaise plus simple. Il y a trois autres salles pour la gastronomie sophistiquée, dites « Al Castello » à commencer par la salle baroque blanche et verte voûtée, aussi au rez de chaussée, juste à côté des cuisines ; s’y ajoutent, au premier étage, les deux hautes salles baroques grand style, d’hiver. Enfin, par les chaudes soirées d’été, le restaurant s’intalle aussi sur la terrasse de brique, surplombant une partie des jardins. Les dîners privés sont aussi possibles dans l’immense salle de bal.

Piémont. Alba. Amélie, the sexy french lady.
Castello di Guarene – Un salon de collation. Amélie en tulle blanc.

Après Davide Odore, Amélie a connu brièvement Gabriele Boffa (maintenant bi-étoilé au relais Sant’Uffizio, l’un des six restaurants de Enrico Bartolini), natif de la commune, qui prit ici son tout premier poste de chef et ne resta qu’un an. Il affectionnait la conversation en français avec Amélie. Puis ce fut Tommaso Roberto, l’ancien second de Davide Odore, pour qui c’était donc un retour aux sources. Elle n’a pas connu le chef, Martin Lazarov, déjà parti rejoindre l’ancienne directrice générale, Rita Pili, au Relai San Corrado di Noto en Sicile.

Au dîner, les conseils du sommelier et la cave du Castello sont une richesse quasi inépuisable en vins rouges du Piémont, Barolo, Barbaresco, Barbera d’Alba, Nebbiolo, Langhe, ou cépages blancs, Roero Arneïs, Monteriolo …

Amélie profite de la piscine sous le rocher

La piscine et le spa sont esthétiquement intégrés dans la roche, accessibles par les souterrains. Sur la terrasse de la piscine extérieure, avec toutes les vallées à vos pieds.

 

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9 commentaires sur “Alba – Il Castello di Guarene, paradis dans les nuages”

  1. Chère Amélie,

    Il fallait bien ce château pour servir d’écrin à votre beauté.
    La longue robe prune, fendue très haut, figure parmi vos plus belles tenues de soirée. Ainsi exposée, au sommet d’un escalier, vous apparaissez telle une sensuelle Victoire de Samothrace. Mais la statue va s’animer : femme de chair et de désir, vous vous apprêtez à descendre les marches pour rencontrer vos admirateurs.
    Tout à vous,

    Belle Amélie,

    Dans ce décor de briques, votre bikini évoque le fascia pectoralis et le subligaculum des belles athlètes romaines. Comme si vous vous étiez échappée des mosaïques de la villa du Casale. Splendide !

    Tristan.

    1. Cher Tristan,

      vous m’inspirez le désir de m’appuyer à votre bras pour descendre cet escalier, dans cette très longue robe, heureusement fendue jusqu’à la taille, chaussée sur de hauts talons qui, sans votre aide, me feraient vaciller.

      Amélie

      Cher Tristan,

      vous l’avez bien perçu, les souterrains du Castello ont en effet quelque chose de l’antiquité romaine. Je veux bien me transporter à Piazza Armerina, dans la villa du Casale. Ma tenue conviendrait à la chambre dite “des jeunes filles en bikini”. Pour celle de la maîtresse de maison, délestée de sa robe par l’homme qui l’enlace, offrant au regard sa chute de reins, je serais un peu trop vêtue…

      1. Belle Amélie,
        En tant que chevalier servant je suis honoré de vous offrir le bras. Le bras gauche bien sûr, au plus près de ce cœur qui palpite pour vous.
        Tristan.

  2. Chère Amélie,

    Je vous découvre ici en beauté bottée, dans ce lieu chargé d’histoire.

    Vos chaussures roses à très hauts talons : une découverte de vos jolis pieds.

    Sublime sublimation… Vous disparaissez, puis revenez chaussée de merveilleux escarpins ouverts dont j’apprécie de pouvoir découvrir le nylon qui recouvre vos orteils. Quel délicieux détail ! C’est simplement exquis.

    Votre ensemble blanc, chemisier transparent et jupe, souligne l’effet légèrement brillant de l’écrin qui couvre vos jambes. Elles sont sublimées par ce nylon blanc très fin, dont le grammage n’excède probablement pas quelques deniers. J’imagine ainsi la présence d’un collant. Que demander de plus ? Rien. Découvrir votre blog me suffit !

    Victor

    1. Cher Victor,
      je vous confie une petite astuce féminine : lorsqu’un château s’avère un lieu d’exception pour des portraits, en y logeant et dînant j’ai très peu à marcher pour passer de salles en terrasses ou jardins. Je peux alors m’autoriser de vertigineux talons, oser des tulles et des mousselines, des escarpins ouverts, des nylons en voile ultra-fin…
      C’est pour moi une récompense qu’aucun de ces détails ne vous échappe. Vous m’avez donné envie d’enrichir cet article, ce que je viens de faire, et je l’enrichirai sûrement encore.
      Merci pour vos compliments relatifs à mes pieds. Merci pour votre regard enveloppant.
      Amélie

  3. Chère Amélie,
    Je suis ravi de vous suivre dans ce prestigieux palace, comme vous me l’aviez annoncé dans un précédent message.
    Quel joli petit paradis dans les nuages, et j’ai comme une impression que vous y êtes un peu chez vous.
    Je vous imagine bien en Contesse de ces lieux.
    En effet, cette atmosphère baroque vous convient très bien et vous apportez de la prestance et de la lumière pour faire de ce Castello Di Guarene un petit paradis au sommet de son éperon rocheux.
    Comme le dit Victor, vos superbes sandales roses à talons hauts nous font découvrir vos jolis pieds, on aperçoit même vos charmants orteils vernis. J’ajouterais qu’elles accentuent la beauté de vos longues jambes.
    Merci Amélie pour ce cadeau que vous nous offrez à chacune de vos escapades
    Pascal

    1. Cher Pascal,
      Je suis heureuse que l’escapade vous plaise. Votre impression est juste : j’ai fréquenté le Castello en diverses saisons, jusqu’à y être un peu chez moi ; au printemps et au début de l’été pour parcourir le paysage des Langhe, en automne pour savourer la truffe blanche d’Alba… Un été, vous me retrouvez allongée dans la suite bleue Isabella di Piozzo, pieds nus. L’avez-vous remarqué ? Appréciez-vous moins le vernis à ongles bleu ?

      Merci d’avoir pris le temps de me faire part de vos réactions, c’est précieux. Merci pour l’attention avec laquelle de me regardez et pour ce que vous en écrivez. Je vous lis avec un plaisir qui ne se dément pas.
      Amélie

  4. Chère Amélie,
    bien sûr mon regard n’a pas manqué de remarquer vos superbes pieds nus dans la suite et j’adore votre vernis à ongles bleu. Il vous va à ravir et donne plus d’élegance à vos longues jambes, déjà si belles par nature.
    Quel beau tableau de vous, sublime Amélie, un artiste pourrait peindre, pour l’exposer dans cette suite en l’honneur de votre passage en ce superbe paradis.
    Pascal

    1. Cher Pascal,
      merci pour l’attention dont votre regard m’enveloppe. Il m’est très agréable qu’ainsi rien ne vous échappe. Bien que cette suite Isabella di Piozzo, qui comprend un beau salon et une grande chambre avec ce joli miroir, ne soit pas la plus grande, elle est ma préférée. Sans doute la plus féminine, toute tendue de bleu, réhaussé de quelques nuances d’or. Isabella di Piozzo fut, après le veuvage du Conte Carlo Iacinto Roero, la seconde contesse de Guarene. Jolie femme dont le portrait est dans le salon de la suite, à défaut du mien.
      Amélie

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